Dans l’industrie, l’étiquetage est présent partout, car il répond à différents besoins de traçabilité, d’identification ou de sécurisation des équipements. Dans un contexte de suivi de production industrielle, l’étiquetage permet aussi bien l’identification de produits tout au long de la chaîne de fabrication que la maîtrise des flux. En outre, l’étiquetage est un outil essentiel pour garantir la conformité des produits et assurer une amélioration des processus de fabrication.
Cependant, l’étiquetage industriel ne se limite pas à l’utilisation d’un simple numéro de série, code-barres ou RFID. Grâce au savoir-faire des professionnels de l’étiquetage, les possibilités sont dorénavant infinies : découpe laser sur-mesure, étiquettes à amorce de découpe, colles ultra résistantes pour étiquettes inviolables, sont au- tant de solutions pouvant répondre à vos besoins spécifiques.
Cet article a pour objectif de vous montrer un panel des possibilités offertes par l’étiquetage industriel à travers les cinq étapes clés de la création d’une étiquette technique.
Définir les enjeux de traçabilité et d’identification est la première étape de la conception d’une étiquette. En effet, les enjeux dépendent avant tout de vos besoins ou de ceux de votre donneur d’ordre si vous êtes sous-traitant.
Néanmoins, dans la plupart des secteurs d’activité, le besoin de traçabilité est souvent synonyme de qualité, de transparence et de sécurité.
Ce besoin de traçabilité est souvent associé à un numéro de série ou un numéro de lot, afin d’être capable de retrouver les données de fabrication ou relier un assemblage complexe à ses sous-en- sembles.
La plupart des secteurs industriels intègrent l’identification et la traçabilité comme des enjeux pouvant intervenir tout au long du cy- cle de vie de produits ou machines. Cela concerne principalement :
Dans certains cas, la traçabilité est imposée à un sous-traitant par son donneur d’ordre pour des raisons de sécurité. Ceci découle souvent d’une réglementation ou d’une norme métier particulière.
En agroalimentaire la notion de traçabilité est essentielle. Le règlement européen (CE) 178/2002 impose par exemple la traçabilité alimentaire des produits et des lots. L’ar- ticle 17 du règlement (CE) n°1935/2004 de- mande par ailleurs de tracer les matériaux et objets pouvant entrer en contact avec des denrées alimentaires et l’étiquetage est mentionné comme solution de référence.
La traçabilité est ici question de santé publique et la réglementation est très ri- goureuse. Les professionnels de l’indus- trie pharmaceutique sont ainsi soumis à 2 référentiels réglementaires, les bonnes pratiques de fabrication des médicaments (BPF) et les bonnes pratiques de labora- toire (BPL).
Dans le domaine médical en général, la traçabilité doit répondre aux enjeux suivants :
Depuis février 2019, la nouvelle Directive européenne 2011/62/UE impose la mise en place de dispositifs de sécurité et d’inviolabilité sur les boîtes individuelles de médicaments délivrés sur ordonnance. Cette directive a en particulier pour but de lutter contre les médica- ments falsifiés.
Une fois que les enjeux ont été clairement identifiés, les différentes contraintes techniques et environnementales doivent être réperto- riées au sein d’un cahier des charges. Les conditions d’utilisation de l’étiquette, le secteur d’activité ou encore l’aspect économique sont autant de contraintes qui conditionnent le choix des matériaux et des procédés de complexage ou d’impression.
Pour des raisons économiques, il est impératif de concevoir des étiquettes qui correspondent exactement aux autres contraintes du cahier des charges. La performance a un coût, inutile de choisir une colle qui doive résister aux solvants si l’étiquette n’est pas des- tinée à être utilisée dans un tel environnement !
Les étiquettes industrielles sont soumises aux mêmes environne- ments que les pièces sur lesquelles elles sont collées. Ainsi, s’il s’agit de suivre une pièce tout au long de sa vie, l’étiquette devra elle aussi résister, parfois pendant plusieurs années et dans des conditions extrêmes. Ces paramètres sont extrêmement variables, voici quelques exemples :
PARAMÈTRES PHYSICO-CHIMIQUE |
EXEMPLES INDUSTRIELS |
Résistance haute température | Industrie sidérurgique, fours |
Résistance température négative | Agroalimentaire, aéronautique |
Résistance UV | Utilisation extérieure |
Résistance aux solvants | Industrie chimique, industrie pharmaceutique |
Résistance aux chocs | Traçabilité des bouteilles de gaz |
Le choix des matériaux entrant dans la composition d’une étiquette dépend des enjeux et contraintes définies au cahier des charges.
Avec plus de 700 références matière, SUPRATEC JMD est ainsi capable de répondre rapidement à la plupart des demandes, ce qui ne l’empêche pas de faire qualifier de nouvelles matières pour ré- pondre à des besoins précis.
Les solutions de traçabilité et d’identification sont disponibles sous forme d’étiquettes souples, mais également de films semi-rigides ou rigides. Ces formes sont conditionnées par la nature des maté- riaux utilisés.
En plus des étiquettes, SUPRATEC JMD conçoit également des plaques métalliques. Trois matériaux sont essentiellement utilisés pour leur conception : l’acier inox, le laiton, mais surtout l’aluminium anodisé. La plaque en métal est une solution d’identification durable très prisée.
Le Complexage est une opération qui permet de combiner en une seule pièce les avantages de 2 matériaux aux propriétés complémentaires. Le principe du complexage par laminage est simple : deux rouleaux en rotation viennent plaquer un film adhésif sur un autre film. Par cette technique, il est par exemple possible de créer des étiquettes à la fois résistantes et conductrices :
Voici quelques-unes des fonctions qu’une étiquette fonctionnelle SUPRATEC JMD peut combiner :
Le Complexage permet également d’obtenir tout un panel de fini- tions en plus de la fonction de protection.
Le Complexage ou laminage n’est qu’une étape dans le processus de fabrication d’une étiquette. Le choix de la technique de découpe de l’étiquette est particulièrement important et dépend à la fois des matériaux choisis et de la précision demandée par le client.
Il existe principalement quatre procédés de découpe pour la fabri- cation d’étiquettes :
Cette technique de production efficace et rentable utilise un outil- lage traditionnel. On l’emploie surtout pour les gros volumes.
Utilisée pour découper des étiquettes sur des rouleaux pré imprimés, la découpe rotative nécessite l’utilisation d’un poinçon et d’une matrice de découpe. Elle est adaptée aux tirages longs et à grande vitesse. La découpe rotative, en revanche, est une variante de la découpe rotative qui convient aux tirages courts.
Il s’agit d’une technique de découpe utilisant un traceur numérique. Permet de découper des matériaux fins comme le vinyle ou le pa- pier.
Les lasers sont une alternative aux techniques de découpe tradi- tionnelles. La découpe laser permet d’éviter d’utiliser des outil- lages. En plus d’être précise, c’est une méthode particulièrement adaptée à la création d’étiquettes sur mesure.
Indépendamment des autres étapes, le choix de la technique de marquage doit être adapté pour garantir le plus haut degré de lisi- bilité et de durabilité de l’étiquette. Voici les principaux procédés de marquage.
L’impression sérigraphique à l’avantage de garantir une parfaite maîtrise des couleurs. Elle apporte de la profondeur, un respect précis des teintes et résiste bien aux produits chimiques et aux agressions extérieures.
Il s’agit d’une technique durable pour le marquage en creux inaltérable. La profondeur de gravure est paramétrable et aussi bien adaptée aux plaques métalliques qu’aux étiquettes en métal ou plastique bicouches.
C’est une technique de marquage profond qui utilise des densités d’énergie élevées. Elle permet d’inscrire en profondeur par évaporation d’une partie des matériaux du support.
Procédé hérité de l’eau forte, la gravure chimique en creux ou en relief à l’avantage de respecter fidèlement les détails. Elle permet de reproduire les nuances de trame pour l’exécution de photos in- crustées dans la matière.
Parce qu’elle est pilotée par ordinateur, l’impression numérique est flexible, rapide et hautement personnalisable. Elle convient parfaitement aux petites séries.
La typographie est un procédé d’impression directe qui consiste à imprimer des caractères en relief sur un support. C’est un procédé flexible qui offre une excellente qualité d’impression, principalement sur les matériaux non structurés.
Que vous soyez fabricant de produits électriques, électroniques, pharmaceutiques ou sous-traitant aéronautique, SUPRATEC JMD est un partenaire expérimenté qui saura vous aider dans toutes les étapes de fabrication de vos étiquettes techniques industrielles.